Les 5 blocages psychologiques qui freinent ton désencombrement

Se lancer dans une démarche minimaliste n’est pas toujours simple. Tôt ou tard vous allez devoir affronter certaines peurs, certaines idées reçues qui vont produire de véritables blocages.

Devenir minimaliste c’est très souvent remettre en question notre éducation, affronter notre rapport à l’objet et aussi à l’argent.

C’est pour cela que je dis toujours que le minimalisme est propre à chacun.

Pour pouvoir désencombrer votre maison sereinement et arriver à faire sauter les boulets à vos pieds, j’ai identifié 5 blocages.

Pour pouvoir vous aider à avancer dans votre démarche je vous propose de regarder ce Facebook Live dans lequel je vous explique comment passer au travers de ces blocages grâce à de petits exercices simples et efficaces.

Je vous mets les notes importantes en dessous pour que vous puissiez reprendre les exercices proposés.

Blocage n°1 : J’ai peur d’en avoir besoin (Au cas où)

Comment être sûr de ne pas en avoir besoin ?

Se poser les bonnes questions :

  • Si cet objet a été placé en haut d’un placard, dans un endroit inaccessible, il est certain que vous n’irez pas le chercher
  • Quand l’avez-vous utilisé pour la dernière fois ? Si vous n’arrivez même plus à vous en souvenir c’est que vous ne chercherez plus à vous en servir
  • Ai-je un objet qui peut avoir la même utilité ? (et que je préfère utiliser)

Exercice pratique :

Si vous avez ENCORE des doutes :

Donnez-vous 3 raisons infaillibles pour lesquelles cet objet vous sera indispensable ET utilisez le cette semaine.

C’est en l’utilisant que vous vous rendrez compte du POURQUOI vous ne l’utilisiez plus (pas pratique, demande trop de nettoyage, cassé …)

Blocage n°2 : Je l’ai payé cher

Il vous a coûté une petite fortune et finalement vous ne l’aimez pas.

Comme je l’expliquais l’autre jour, il faut faire le deuil de vos dépenses passées.

Les objets que vous avez acheté perdent plus de 50% de leur valeur une fois sortie du magasin.

Si vous cherchez absolument à faire de votre désencombrement l’occasion idéale de vous faire de l’argent, vous serez déçu !

Car à moins d’avoir des objets d’art, des bijoux en or ou des objets de collection, ce n’est pas avec des babioles à “trois francs six sous”, achetées en solde à Babou que vous ferez fortune.

Si vous les avez acheté car elles étaient « pas cher » n’imaginez pas les revendre et faire une bonne affaire.

C’est aussi en faisant le deuil de l’argent perdu, que vous allez travailler sur votre rapport à l’argent.

Et c’est un chemin indispensable pour se libérer l’esprit.

Je vous propose de faire un petit exercice de visualisation :

Notre rapport à l’argent vient de notre éducation.

Exercice pratique:

Essayez de vous remémorer comment vos parents dépensaient leur argent, si vous avez manqué d’argent durant votre jeunesse ou si au contraire vous avez été élevé à économiser chaque sou.

Quelle est la première chose que vos parents vous ont dit à propos de l’argent ?

Essayez de remonter le plus loin dans vos souvenirs et notez tout cela.

Inscrivez aussi qu’elles sont vos peurs vis à vis de l’argent. Et face à cela écrivez une solution possible en face de chaque peur.

Si vos parents ont fait des erreurs dans leurs dépenses dites-vous bien que “vous n’êtes pas vos parents”.

Leur exemple ne doit pas vous freiner, mais au contraire vous devez vous en servir pour rechercher des solutions et non en extraire des peurs.

Enfin l’argent n’est qu’un outil et non pas une fin en soi. C’est en le prenant pour ce qu’il est, qu’il finira pas retrouver sa place et qu’il ne vous obsédera plus.

 

Blocage n°3: C’est un cadeau et j’ai peur de vexer la personne qui me l’a offert

Quand je ne sais pas comment aborder un problème j’essaye de prendre les choses par le côté opposé.

Imaginez que vous offriez un pull à une amie et qu’elle ne le porte jamais.

Est-ce que cela vous vexerait ?

Est-ce que cela pourrait remettre en question votre amitié ?

NON, pourquoi ?

  • Car votre relation ne s’arrête pas à cet objet
  • Car avec le recul vous réaliserez que ce cadeau vous plaisait à VOUS
  • C’est très souvent le cas : Qui n’a jamais offert un livre à une personne qui ne la jamais lu ?!
  • Enfin le pull n’est pas allé à la poubelle, il a trouvé une seconde vie auprès d’une personne qui l’adore

Exercice pratique de visualisation :

J’aime bien personnifier les objets cela m’aide énormément à lâcher prise.

Imaginez que chaque objet à une vie et une mission propre à lui !

Le pull sert à tenir chaud, le livre à instruire ou divertir, une montre à donner l’heure …

Si cet objet ne remplit pas sa mission auprès de vous, c’est comme si il avait « rater sa vie ».

Je me dis alors que c’est dommage pour lui et qu’il doit absolument réaliser sa mission auprès d’une autre personne.

C’est pour cela, que je n’ai aucun problème à le donner à une personne dans le besoin.

Je ne le fait pas pour moi, je le fait pour l’objet !

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Blocage n°4: Il ne me sert pas à moi mais sert à quelqu’un d’autre dans la famille

C’est effectivement un souci que l’on peut rencontrer. Dans ce cas il faut être clair avec la personne qui souhaite absolument garder l’objet. Si elle le veut, il n’y a pas de problème, MAIS l’objet devient SA responsabilité, plus la votre.

Il devra être stocké, entretenu, sécurisé par la personne en question.

Si c’est votre fille qui tient à conserver le vase de mamie, alors il ira dans sa chambre.

Si votre mari tient à garder son vieux rameur qu’il n’utilise plus et qui prend une place folle dans le garage (pièce commune), l’objet ira dans sa pièce à lui, son bureau. Quand il en aura marre de le voir il se décidera à s’en débarrasser tout seul.

Blocage n°5: C’est un objet d’une grande valeur financière, c’est un héritage qui doit rester dans la famille

Vous avez hérité des bijoux de la famille ou d’un meuble ancien et vous ne souhaitez pas le conserver.

C’est en effet délicat. Et je vous invite dans ce cas précis à prendre le temps de la réflexion et surtout à en parler avec tous les membres de la famille .

Organisez une réunion de famille et expliquez votre problème.

Peut-être qu’une cousine sera ravie de récupérer l’objet en question. Si il s’agit d’un petit bijou qui ne prend pas de place alors vous pourrez peut-être le conserver jusqu’à ce que votre fille soit assez grande pour l’avoir !

J’espère que cette vidéo vous a plu, en tout cas, j’ai adoré réaliser ce Facebook Live.

Si vous avez des questions sur le sujet laissez-moi un commentaire.

Sinon je vous invite à la vidéo

Passez à la pratique et désencombrez votre maison

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Après plus de 8 ans d’étude et de pratique du désencombrement, j’ai décidé de réunir toutes mes connaissances dans un guide complet.

Au programme :

– Une méthode pour t’aider à désencombrer logiquement et efficacement

– Tu découvriras quels sont les incontournables à posséder dans ta cuisine et ta garde-robe

– Lance-toi grâce à des exercices pratique, des tutos et des recettes pour mettre du fun dans ton désencombrement (idéal pour motiver tes enfants !)

– Je te donnerai les clés pour faire face aux difficultés et éviter la rechute. Car personne n’est infaillible et que l’important est de se fixer des objectifs !

 – Et pleins d’autres choses encore…

 Il n’y a pas de changement sans action !

Cet article a 6 commentaires

  1. Jerome

    Souvent, l’attachement / la valeur qu’on accorde à l’objet est “inconsciemment” lié au travail qu’on sait avoir fourni pour se le payer. Le jeter ou le donner revient à se dire “qu’on a travaillé pour rien”. Mais on oublie que c’est lorsque l’argent a été dépensé que l’acte de transférer la valeur de son travail dans l’objet a été effectué.

    1. Lucile

      Bonjour Jérôme,
      Ta réflexion est juste. Cependant, il faut aussi garder à l’esprit que l’objet est la pour “nous servir” et non l’inverse. Il ne faut pas non plus négliger le temps et l’argent que l’on perd, à entretenir des choses qui ne nous servent pas. C’est pour cela que je t’invite à regarder les avantages futur qu’un désencombrement peut t’apporte et non le coût passé d’un investissement aujourd’hui inutile. Il faut souvent accepter de s’être tromper pour avancer. Je te souhaite bon courage et n’hésites pas à venir rejoindre le groupe Facebook Les Minimalistes pour partager cette aventure tous ensemble.
      Au plaisir

  2. “Je peux en avoir besoin” / “Au cas où”
    C’est tellement moi ! Mais j’y travaille, doucement… Tranquillement et durablement 🙂

  3. Paris Débarras

    Je peux dire que plus de la moitié des personnes a au moins un de ces blocages et se retrouve à être trop encombré. Et c’est vrai qu’en rentrant à la maison, tout de suite en voyant toutes ces choses, on devient nerveux, on se sent lourd. C’est pour cela que dans les hôtels c’est toujours jolis parce qu’il y a juste le strict nécessaire. Mais avant d’arriver à délester, il faut du mental.

  4. Steph

    Quelle mentalité de voir les choses j’a Beaucoup votre façon de penser et de voir les choses autrement

  5. Mylène

    Bonjour Lucille,
    C’est vrai qu’il est important d’aborder l’aspect psychologique car ce sont bien nos blocages qui nous empêchent de jeter.
    Je me suis rendue compte en me lançant dans le désencombrement qu’il ne s’agit pas “seulement” de se débarrasser de ses objets inutiles.
    C’est une démarche pour apprendre à se connaître aujourd’hui. Dans le présent.
    C’est véritablement une démarche de développement personnel.
    C’est ainsi que je me suis rendue compte de toutes mes identités passées qui me collaient à la peau.
    L’ancienne étudiante,
    L’ancienne assistante commerciale,
    L’ancienne ajusteuse-monteuse avion,
    La fille,
    L’épouse,
    J’ai surtout réussi à désencombrer quand j’ai compris qui j’étais aujourd’hui et ce que je voulais faire de ma vie.

    Une fois que j’avais compris ça, il m’a été plus facile de donner, vendre ou jeter ce qui ne correspondait plus à qui j’étais aujourd’hui.
    Tout n’est pas gagné pour autant !
    Ma démarche n’est pas terminée mais cela avance.

    Merci pour cet article. Il fait partie de ceux qui m’aide à avancer.

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