« Une fois, c’est une erreur, deux fois c’est une mauvaise habitude »
Proverbe Québécois
On sait que ce n’est pas bien, mais c’est plus fort que nous. Les mauvaises habitudes, nous en avons tous. D’ailleurs, nous en avons parfois plus de mauvaises que de bonnes.
Et surtout, nous avons toujours une excuse pour ne pas nous blâmer.
Il y a les mauvaises habitudes alimentaires, trop de sucre, trop de sel, trop de gras, trop d’alcool…
Mais aussi les mauvaises habitudes quotidiennes, manque de sommeil, procrastination, manque d’activité physique, fumer…
Elles sont difficiles à extraire de notre quotidien d’autant plus qu’elles y sont enracinées depuis des années (voir des décennies).
Mais rien n’est impossible.
J’en suis la preuve vivante, j’ai arrêté de fumer, j’ai arrêté de manger de la viande et j’ai aussi arrêté d’acheter compulsivement des choses inutiles ! Cela n’a pas été simple, mais si j’y suis arrivée, c’est que vous pouvez y arriver aussi.
Je me suis mise à “la course à pied”…moi…qui aurai pensé cela impossible il y a 3 ans.
Avant l’action, l’introspection
Étape 1) identifier et lister ses mauvaises habitudes
Étape 2) analyser et comprendre le processus qui déclenche cette habitude
Étape 3) trouver les options pour les éviter et (ou) les contourner
Ex : Je fume, essentiellement quand je bois de l’alcool lors d’un apéritif.
Le mieux serait que j’évite les apéritifs et l’alcool durant un certain temps pour combattre cette addiction.
1) Étape par étape
Le secret c’est de modifier UNE habitude, mais sur une longue durée pour bien que cela s’ancre dans votre cervelle !!
Ex : Vous voulez apprendre à vous lever tôt. Commencez par avancer le réveil de 5 à 10 minutes maximum par jour. Et toutes les semaines on remonte de 10 minutes.
Changer ses habitudes est un processus long et lent, mais c’est de cette manière que les automatismes se créent.
2) Structurer
Il est important de rester structuré dans l’apprentissage.
Faites un tableau d’évolution (calendrier) cela vous encouragera à observer votre progression.
Parlez-en autour de vous, cela vous mettra un peu de pression et finalement vous obligera à tenir le challenge.
3) Déclencheur
Ce sont ces “vilains petits diables” sur votre épaule qui vous empêche d’avancer.
Si la télévision vous empêche de vous motiver à aller faire du sport.. eh bien, isolez-là au garage un moment !
Si vous avez peur d’allumer une cigarette, car vous êtes invité à l’apéritif chez des amis, prenez les devants.
Dès votre arrivée, informez-les de votre intention d’arrêter de fumer et donc… demandez-leur de ne pas fumer sous votre nez. Préférez prendre une boisson sans alcool, sortez prendre l’air quand la tension monte. Et si la tension est trop forte, rentrez chez vous.
Prétextez un problème ou une maladie et rentrez vous mettre à l’ abri de la tentation.
Si ce sont de vrais amis, ils comprendront.
Les débuts sont toujours difficiles, mais sachez que bientôt vous aurez vaincu cette mauvaise habitude et vous serez tellement fier de vous.
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4) Besoin d’un coup de pouce
Personne n’est infaillible et lorsque l’envie sera devenue incontrôlable, sachez que vous n’êtes pas seul(e).
Tabac info service, les alcooliques anonymes, un ami, un coach, un médecin ou un thérapeute sont des aides à ne pas négliger.
Faites-vous aider, il n’y a pas de mal à cela, bien au contraire.
Reconnaitre que l’on a besoin d’aide est une preuve de grande maturité
5) Pas de place aux saboteurs
Il y a toujours un « copain de soirée » pour vous dire « allez un pti verre, ce n’est rien » « une dernière cigarette » rappeler vous que c’est ce genre d’individu qui n’aura jamais la volonté de changer ses habitudes. Vous ne voulez pas lui ressembler ?
Soyez direct(e) et clair(e), voire un peu froid(e), mais pas agressif(ve)
« Non, je n’en veux pas, après tous les efforts que j’ai fait je ne vais pas te laisser tout saboter. D’ailleurs si tu étais un véritable ami tu n’essaierais pas de me tenter. »
Tournez les talons et évitez-le à l’avenir.
6) La combinaison gagnante
Vous pouvez combiner l’arrêt de certaines mauvaises habitudes avec le commencement de nouvelles.
Ex : Quand j’ai arrêté de fumer, j’ai commencé la course à pied. Effectivement, les deux se combinaient à merveille. Car lorsque je sentais la tension, la nervosité ou la frustration monter, j’enfilais mes baskets et je partais courir.
Cette combinaison est d’autant plus efficace que cela vous empêche ou atténue l’effet de la « vengeance sur le frigo ».
On le sait tous, et c’est souvent notre plus grande peur, l’arrêt du tabac fait grossir !
Alors pour ne pas tomber dans le surpoids, organisez votre emploi du temps pour faire une activité physique deux fois par semaine au minimum.
7) Récompensez-vous
Voilà une semaine que vous n’avez pas touché à une cigarette.
Et Dieu sait à quel point la semaine a été difficile.
Entre la pression de la direction, la machine à laver qui a rendu l’âme et le petit dernier en pleine crise d’adolescence. Il y a de quoi péter un plomb.
Mais vous avez tenu le coup, et vous pouvez en être fier(e).
Récompensez-vous, allez-vous faire faire un bon massage, une séance au ciné en solo. Faites-vous plaisir, vous l’avez bien mérité !!
8) Éviter les situations à risque
Bannir une mauvaise habitude va vous demander beaucoup d’efforts psychologiques et pour mettre toutes les chances de votre côté, il va falloir éviter les situations à risque.
Si vous aviez l’habitude de sortir fumer une cigarette avec vos collègues… alors ne les accompagnez plus lors des pauses-clopes quotidiennes.
Pas de bière après le boulot pendant un temps. Changer une mauvaise habitude revient à changer tout un protocole de fonctionnement.
Entourez-vous de personnes qui ne fument pas en soirée.
Si vous voulez arrêter la malbouffe, sortez faire vos courses dans les petits marchés plutôt qu’en grande surface. Réduisez le risque d’être tenté.
Reposez-vous beaucoup, car tout ce stress accumulé va forcément vous fatiguer.
Ne regardez pas en arrière, mais observez vos progrès
9) Si vous échouez, ce n’est que partie remise
Si malgré tous vos efforts vous échouez, ne soyez pas abattu.
Rappelez-vous qu’il n’y a que ceux qui essaient qui peuvent échouer.
Analysez les causes de l’échec et recommencez, encore et encore…
Vous êtes sur la bonne voie, gardez confiance en vous.
Et vous, quelle est cette sale manie que vous aimeriez voir disparaître ?
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En lisant cet article je réalise à quel point le fait de cesser de consommer en supermarché m’a aidée dans mon changement d’alimentation.
Dans un super ou hyper de distribution, le fouillis énorme , la quantité gigantesque de denrées qui défilent sous les yeux, (et cela plusieurs fois par semaine avant), faisaient dans mon cerveau un amalgame. Rempli à ras-bord= aisance= abondance=pleinitude. Inconsciemment ça rentre dans la tête et ça n’en sort pas!
Bonjour Gentiana,
Tu as raison mais c’est le système qui veut ça. Tout est fait dans ces super ou hyper pour nous inciter à consommer.
Du packaging, à la hauteur d’accès des produits, en passant par la carte de fidélité et le portique de friandises à coté de la caisse.
C’est pour cela que j’y mets les pieds qu’en cas d’extrême nécessité .
Mais le fait de réfléchir à tout cela est la clé de la guérison.
Bonne continuation.
Lucile
Alors moi je suis une pathologie a part, je suis dans l’incapacité ou du moins je me retrouve en difficultés personnelles lorsque je dois remettre certaines choses a demain. Est-ce que ça a un nom ? Les deux extrêmes ne sont jamais bon mais j’en prends conscience. Au travail je suis “l’organisée ” mais parfois j’ai été a la limite de l’épuisement. J’y travail afin d’apprendre a faire “plus tard”.’a chaque profil son combat personnel.
Tu peux être organisé tout en ne surchargeant pas ton emploi du temps pour autant.
Ma règle : remplir 3 objectifs par jour c’est déjà suffisant.
Le minimalisme touche aussi la sphère professionnelle, nous devrions apprendre à faire moins mais mieux.
Cela ne nous empêche pas d’être productif bien au contraire, nous avons tous tendance à penser que la quantité de dossier réaliser montre notre valeur. Or, mieux vaut en faire moins mais en réaliser des plus compliqués.